Trois lettres à ma Lady. Un titre pour un voyage au ton décalé et soigné comme ces trois lettres dialoguées envers une maladie. Une année avec laquelle le cheminement vers la guérison se veut poétique et humoristique; Un langage littéraire très riche pour une lecture enivrante!

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LITTÉRATURE SPACIALE

Voyager dans le temps, sans trop être pressé de passé par de futurs imaginaires. Créer un espace-temps sans trous noirs, sans idées noires. Non. Un millénaire qui s'égare. Et voilà un Orient expressément à l'ouest. Carrément encerclé, PI à rayonner avec de nouvelles étoiles. Un jour, Saturne rond. Le lendemain, un Mars et çà repart, non? 

Pluton s'expatrier deux années-lumières sur Spica, vierge constellation à Lyre. Après tout, imaginez les futures histoires est fertile d'une nouvelle Terre promise.

- Blettes! Les aimes Christ victoires. 

- Seurat-il revenu, l'extraterrestre? 

Voilà que les grands palais Louvre. Les langues se délient, boivent un verre de noble Yquem cantique, quitte à se psaumer dans des apocalypses ou bien un rhume: heure du décès de la politique: 20h14! 

Des Verseau sale temps, tiquent: Pourquoi? Deux soleils cohabitent, grâce Marie d'une madeleine trop beurrée de coups. Ailleurs, X file des fantaisies  grecques, l'aimant d'une eau gazeuse précoce de bulles, Angoulême dans des gosiers excités. 

Au Lazare du temps, réssucitée l'espace d'un temps Noé dans une coque, sifflée trois fois par un judas d'une porte gondolée par une soudaine montée des marches...euh, des eaux accouchées...une olive. Une olive, mais verte. 

Une sonde gaze, triquent les boyaux des possibles fleuves planétaires. Elle émet des flatulences de météorites, comme les flageolets qui gigote: aie, aie, aie. Jour/an que l'on ne me prendrait plus à Bicquer publiquement, la lumière érotise, de Doria à Malina, des galaxies à faire rocker ZZ top *.

- Bosons Higgs les bons tuyaux! Proton crayon et laisse l'encre s'échapper dans les gravités humoristiques! 

J'ai revu Lee, Cooper les maux bleus inutiles, puis semer ses grains de folies, ceux qui poussent les neurones à s'enrichir de billets et d'iris bleus, comme ses yeux. 

- Mets thés eaux, tasse jasmin plus toi, l'humour vagabonde

- Tabouret? Ivres-toi jeunesse, dans un Space/poème et...Spock! 

- Ô raye! Points tu ne manqueras d'enclumer les marteaux! 

Ah... tomes, te voilà. De pouce à Savoie, qui reblochonne Octave à fondre pour Elle. Mes muzes sont mes mots, mes stars, mes patches anti-douleurs, mes rires précoces à jouir. 

- Orion point, prenez la route sidérale de l'inconnue. Elle a tant à révéler. L'Alizée, Vénus danser avec les stars, à gouda aux graines d'Odin. Elle est une gourmandise. Parfois au zénith, le soleil de Jenifer, lorsque les nuits électriques Voice sans nuits gravement à la santé, Bérénice Cook! 

Malina, à la chevelure d'or, cannibalise des framboises dans les murs. Passerelles sablées, mous vents et grog les courses de rhum, de pétards de carême, et d'une poêlée de riz. 

Alors, espaces-toi. Shakespeare, tri, âge gars, gare en marmelade! Dans mille ans, c'est le règne de l'inattendue. 

- Entre, tiens sujets et adjectifs-chefs dans une forte reconnaissance. Après tout, peut-etre que les photons graffent l'Univers depuis l'origine du monde. 

L'esprit du temps à futaie: faisons des chinoiseries!

OU HAIKUS L'ESPRIT?

Je Braque la Banque de France

Louvre pas ton Grand Palais

Billets express

Quelle scène aujourd'hui?

Tu portes Notre-Dame

Bercy beaucoup, le synopsis

Vis des hauts et débats

Mon ex lit "Brisque d'Homard m'a tué"

Quelle soupe!

Education physique cantique

Et du cas "Tion"? Civique quantique?

Messes basses

Mon gendre littéraire merveilleux est...

Enlèves ton dé pour comprendre

Comprenre?

Pourquoi ton cou rage?

Au feu! Au feu!

Courages à toi

Limas git nerf...? Boeuf

Sois végétarien, ma foi

Esprit, es-tu là?

Restaurant aujourd'hui?

Restes au rang, dit l'ame

Panthéon dit: plutot écrire

Défis cale un pot

O Saintes marquises

Ma foi si...

J'ai Potter Keira dans mes bras

ça doit Voltaire?

Portier, et des ffff!

Assez musées...hic

Ah?

Ces muzées de l'humour

Les pigeons veulent twetter des petits pois

Picorer, je Paris?

Tweeter!

Une truite à l'amande

Tweetes Schubert

Prélude d'un PV

ça grouille et ça gargouille à Paris

Emmènes Notre-Dame

Où? Au restaurant de l'Elysée?

Sur les quais de Seine, un vélib est amoureux

et se braque une banque: Grand Palais Louvre

T'es de quel Cartier?

Chut! Tu Louvre trop ton Grand Palais

Horus? De la paix

Va gondoler à Amsredam

Thalys le journal aujourd'hui?

Dit: manche en Grève

Le Hobbit est à Pigalle

Son amarrage lui plait

Quelle scène!

Bazar à tous traverser les seins oreillers

Oh, tel "Douceurs d'Anges"

T'as bru, t'Allemend bu une Kriek

Voiture en panne

Un bus!

Au piano, si DO ri à marquise

Guy tare l'humour des notes

Quel charme!

Evreux?

Caroler Marie, c'est seins!

Aveux t'joie!

En tes respirations, Shakespeare

Mozart, elle l'aime

Salades musicales

De joies, je t'avais muni

Si pale es-tu maintenant

Vies privées

Où sont li brebis?

Tu as un accent argoculteur

La Grande Librairie

La gale revient

Lagaffe?

Pigalle

On est mal barrées avec un piano, il pleut d'amour

Mettre l'Univers qui CD ou Cid si l'on préfère, aux avances de la beauté, c'est oxygéner la vie

Pourquoi t'as Paris?

Crois sans religieuses, tu ne seras pas à l'amande

La foi éclaire

Entasses thés vert

Infusés, orientes-les...

Jasmin!

Quatre secondes suffisent

Sans images de toi...

Mon pourcentage

La main et crie

Douleurs mineures

Tu doigts de la douceur, maintenant que tu es majeure

Le rat, cite l'humour

Enfants perdues

Sourie, sot!

Regardes dans l'air du temps

C'est beau une pensée

Effleures-toi

Tu es un programme

Livres-toi

Des clous! Ecris

Thon Pathé préféré?

Ma foi, croutes-toi

Cerf-moi un film, Doc

Préfère un slam à s'lame

Coupes les maux

Ecris

Jettes ton gun

Maches donc un chewing-gum

Allen d'Hollywood

TF1 l'humour de toi

Emoi, le joli moi de Mai?

J'aDoria C+

Une Keiratite

Vois son coeur

Mon oeil pirate

Une femme est douée pour dépoussiérer et laver à grandes eaux par l'humour

Où Tamise la Tour?

Le fou la cavalée

Londres et chèques

Observe ces moellons murs

Tiens, la patissière sexy

Files-moi une tarte!

Gomme on your lovin'

Tu aimes ZZ top

Gravé

- Comment va ta santé?

- Dans le sac pour l'Angleterre

- Sans tes vers, c'est solitaire

- Quoi, la poésie de Prévert?

- La tasse

- Infusés sans thés, tu bois?

Je boxe et beboxe la musique et la poésie

Doigts-je fermer le poing?

Où serait la virtuosité?

Ton monde fantastique s'emballe

Attiré, l'amour se révèle: écris!

LA LEUCÉMIE DE L'AUTOMNE

Elle avait été triste au début. Apprendre que l'on a attrapé une leucémie, cela n'enchantait pas les hirondelles, les mésanges et les pinsons. Le colibri fut le messager et vola partout siffloter la nouvelle. Personne ne trouvait cela chouette. Écureuils comme tout, des castors tapaient sur des troncs d'arbres. On les appelait "Les castors du Bronx". Des blaireaux rasaient les herbes des champs et des prés après les avoir lavées à l'aide de la rosée. Les prés verts ressemblaient à un grand bain moussant que l'on voyait dans les fêtes parisiennes. Une vache et quelques brebis en avaient eu une incontinence laitière à l'annonce de la nouvelle. La nature avait attrapé une leucémie automnale.

Une leucémie ? Les brebis en étaient restées les yeux grands ouverts. Le spectacle qu'elles virent fut une vraie désolation. Quels poisons pouvaient bien avoir provoqué cette leucémie ?

Les charmes se demandaient houx ils devaient être. Des taches noires apparurent, puis cela vira à la jaunisse. La nature était déchaînée. Fini de glander ! Elle foutait des châtaignes dans les têtes et celles des sangliers. Elles et ils, avaient des gnons marrons. Des perches regardaient les peupliers se pencher au-dessus de la rivière et tousser des feuilles rouges. Probablement une angine. Certains arbres avaient des verts solitaires. Des mantes religieuses avaient confondues les feuilles avec des tranches de gruyère d'un croque-monsieur égaré. Elles ressemblaient à une passoire qui laisse passer l'eau amidonnée du riz.

Mais la nature ne riait pas. Une telle contamination durerait sûrement longtemps. Une chimio ? Non, cela la faisait vomir comme un ouragan. Finalement, elle soigna son angine et sa toux avec un sirop d'érable. Sans chevelure, elle resta avec un bonnet blanc durant tout l'hiver. Tous les jours, à l'aube, elle absorbait un grand verre de clémentines du ciel. De Chine, les océans apportèrent des rouleaux de printemps. Revigorée par cette diététique, elle infusa une reine-des-prés dans un immense geyser et donna la potion magique à Dame Nature. Elle accepta de nouveau à faire une fleur à l'inconsidération. La nature chanta de nouveau pour faire briller les étoiles qu'aDoria les framboises que, j'espère vous apprécierez!


Persil d'avance!

QUENTIN LE CANARI

Philippe Larue

QUENTIN LE CANARI

Eh, j'espère que vous n'allez pas plus me plumer plus que je ne l'ai été? Non, mais allo quoi, ce truc de ouf qui m'est arrivé. Je vous le raconte? Non? Je vois, vous préférez que je vous parle des seins de Nabilla. Ah, euh, des fesses de Chakira déhanchées? Quel intérêt pour un canari peut-on avoir? Une brochure, des photos paradisiaques, un titre alléchant: "les Îles Canari, le pays des ailes volantes". Franchement, vous auriez acceptés? En plus, présenté par de belles plumes sexy, des hirondelles. Et le croupion des mésanges, à vous faire damner le bec!

Un voyage en Low Coast avec "La compagnie des cigognes vertes" Certains héros-dits que ce n'était pas des premières classes. Mais je vais vous raconter une anecdote. Un pic vert, un peu...non, beaucoup toqué, voulait nous apprendre à faire des claquettes de becs.Moi, Quentin, beau et gentil, je sentais l'entourloupe. Il nous disait que nous pourrions être sélectionnés pour une comédie musicale aux Îles Canari. Des G.O ( Goélands Odiniques) y mettaient le feu! Son imprésario, qui voyageait..., oui voilà, comme un busard sur le toit, nous proposait un contrat pour cinq couettes et deux édredons. Par contre, le service était irréprochable. Des vers en vermines accompagnés de cigales avec une sauce Balzacmiques.

Je sais moi, que pour un canari végétarien, j'avoue que j'ai trouvé cela poétique. J'oubliais, la musique...j'ai découvert un groupe prometteur qui devrait gagner des becs d'Or: "Les flamands roses". Quand la cigogne verte est passée au-dessus du Tibet, ça en a cassé un mur. A cette altitude, certaines migratrices ont la foi, c'est la oie qu'elle préfère. Bon, je dois aussi vous raconter...oh puis, non. Sans intérêt. Si? ODIN, vous ne connaissez pas de toute manière? Un colibri toujours en l'air, à vous becqueter les tympans et vous secouer les neurones d'une plume...d'une plume, je sais pas moi, Quentin, beau et gentil. Non, je crois que cela prendrait trop de temps...J'ai du aller me faire un ravalement chez un plumier: 100 duvets la plume! Imaginez, et puis, ils injectent un produit qui me donne la chair de poule et je ne peux plus rire à la fontaine!

PARIS LE CHARME

Philippe Larue

Il n'y avait pas de neige encore. Paris restait d'une couleur aux épices des âmes.

Il y avait bien quelques nuages qui cumulus des intérêts d'assoiffés.

Mais, les milliers de petites étoiles n'avaient pas encore pleurées.

Paris sentait les feuilles meurtries des hêtres, des charmes et des arbres remarquables. Sauf une odeur, une odeur de châtaignes grillées qui vous farcissaient les tranchées nasales. 

Elle était mon rendez-vous, l'inmanquable regard qui faisait sourire et rougir les braises des charbons de bois. L'horloger

etait absent. La pile de petites pochettes descendait rapidement. Les badauds déposaient une pièce de deux euros, parfois un billet, en échange d'un ballotin de marrons grillés. Le marchand

souriait de voir sa cagnotte se remplir. L'haleine ne serait pas prononcée, si je croquais ces châtaignes d'un automne d'or. Un bonbon de menthe, jouerait au bonimenteur. Je déposais un billet pour avoir quelques châtaignes, ces saines fantaisies.

Les coques étaient noircies d'avoir posées trop longtemps leurs fesses au bronzage à braises. Aussi, je glissais un doigt dans la petite fente provoquée par une trop grande jouissance chaleureuse. Écartée, elle faisait apparaître enfin le gros grelot. Étais-ce ce crépuscule aux lumières timides qui fit donner la parole à ces bêtises de décembre?

- T'Omoekez pas de moi. Serais-je trop" grosse" pour passer par le sablier? Alors, fais-moi une gosette vers ton cœur! 

Comme Java un peu de place, je l'avalais. Elle était pâteuse, mais une douceur sucrée s'en échappait. On pouvait entendre au loin, les logos siffler sur les rails, leurs libertés. La suivante...

- Mercier de m'avoir choisie. Je vais vous conseiller d'ipaginer la polonaise dans le dictionnaire. 

- Malina? 

- Euh...OUI. Et Madeline, l'elfe canadienne? 

Je fis une pause papier et prit ma plume, le temps d'écrire un texte, aux allures magiciennes, pour qu'un accord en LA, rie des poulettes aux croupions généreux et charnus. En écartant la fente des fesses de la coque, je m'aperçus qu'elle ressemblait à une Agathe. La bille de mon crayon fut prise d'une soudaine envie de Bicquer! Impossible de la retenir. Autant laisser s'échapper l'encre. Alors que je croquais une autre châtaigne, je vis une falbalapat s'habiller d'une toile de Tippi et monter sur les morceaux de bois, comme des échasses. 

- A votre bon cœur, faites un Don pour Gilberto, entendis-je!

La personne avait un chapeau. Je le lui acheta pour cinquante euros, et le rempli des dernières coques restantes dans mon cornet. Lorsque je suis sortis du Sacré-Cœur, Paris avait pâli. Elle était couleur porcelaine, fragile des vies, des chants et des poesies. Je songeais que j'étais en pays cannibale et qu'un peu de Désordre littéraire ferait agiter cette belle boule de neige! 

Les cloches faisaient enfin sonner l'Avé Malina et j'aDoria cela!